"100 témoins, 100 écoles", migrants d’hier et d’aujourd’hui...

par Mme Omi

« Â 100 témoins, 100 écoles  » entre dans le cadre du projet scolaire. Il suscite la curiosité des élèves qui sont désireux de découvrir des gens de pays et de cultures différents. L’intérêt est de leur apprendre à écouter leurs aînés, à les questionner, et tenter de les faire réfléchir sur leurs représentations quand à la question des migrants d’hier et d’aujourd’hui.

Extrait de la rencontre avec M. Zidane

Quelques commentaires d’élèves :

SOFIA : « Â Leurs histoires nous ont beaucoup touchés car ils ont des vies difficiles comme Cosette, ils doivent travailler dur pour trouver leur place en France.  »
TATA : « Â Ça permet de dénoncer le racisme. Ça permet aussi de ne pas se comparer les uns aux autres car nous sommes tous différents et que nous avons des histoires personnelles.  »
MAGOU : « Â Je pense que c’est bien, parce qu’ils racontent des histoires difficiles, qui parlent de colonisation. Ce sont des gens qui ne peuvent pas garder des secrets trop lourds pour eux.  »
ARSALAN : « Â On peut apprendre beaucoup de leur histoire, de leur culture, on découvre aussi les différentes religions. Il y a trois religions principales : le judaïsme, le christianisme et l’Islam. Elles se ressemblent car les gens ne croient qu’en un seul dieu. Ils sont monothéistes.
Grâce à l’exposition Anne Frank, nous avons appris qu’elle a beaucoup souffert simplement parce qu’elle était juive. Les nazis voulaient exterminer le peuple juif. Ce n’est pas bien de juger les personnes sur leurs apparences.  »
MAMADOU : « Justement, le projet a pour objectif d’éviter de faire de la ségrégation contre les gens différents.  Il permet de lutter contre le racisme. Dans ce projet, on apprend à découvrir des pays frontaliers ou non. Nous avons appris des choses sur ces pays. L’Iran a vécu une révolution iranienne et une guerre contre l’Irak. Sur l’Algérie, nous savons qu’il y a eu la colonisation française.
MICAEL : « Â C’est intéressant parce qu’ils nous apprennent à être forts, à ne pas faire les mêmes erreurs. On remarque que la société a changé, contrairement à son époque, en France, on ne frappe pas les élèves à l’école. Les mentalités ont changé et c’est une bonne chose !  »
ELIANE : « Â Ça permet de connaître une autre culture que la sienne. Son histoire m’a permis de réfléchir sur mon histoire, car il y a certaines choses de son histoire que j’ai vécues.

Nous remercions tous les intervenants, M. Praud, M. Zidane, Mme Halès professeur d’UPE2A, M. Banguiya, professeur d’histoire géographie.

Pour aller plus loin :
Ci-dessous quelques photos de l’exposition du CDI. Un questionnaire sur ces photos est mis à votre disposition, merci de le demander à la documentaliste que nous remercions également.